Au départ, un lieu que j’affectionne, Martigues, la » Venise Provençale » en raison de son ile et de ses barques, coincée entre la mer méditerranée et l’étang de Berre.
Puis, une photographie que j’ai prise, un soir d’hiver de retour de Camargue qui m’évoque un souvenir heureux.
Ensuite, une image qui propose une composition compliquée de superpositions de barques, de formes oblongues, de couleurs lumineuses, de lumière crépusculaire et d’une ambiance méditerranéenne avec ces petites maisons très colorées.
L’objectif est de partir de cette marine pour l’interpréter au delà de la peinture en y ajoutant des collages, de CDroms , ces objets déjà presque obsolètes, de notre société de consommation avide de nouvelles technologies s’opposant à la pérennité du petit port.
L’enjeu est d’arriver à exploiter le potentiel de ces objets autrefois utilitaires et à présent désuets, tout en réussissant à couper des formes sur un support très cassant, de trouver des motifs et couleurs qui vont retranscrire le motif, tout en y insérant une part de hasard et de relief.
Le résultat offre une mosaïque très vive qui représente un paysage naïf de barques de pêcheurs dans un petit port du midi de la France.
Une manière originale d’aborder le thème récurrent du paysage dans la Peinture avec un clin d’œil aux astres lumineux de Vincent Van Gogh .







Tellement surprenant de réalisme qu’il est difficile d’imaginer les objets utilisés pour obtenir un tel rendu magnifique. Je voudrais bien voir ton oeuvre de près.